Le Centenaire des 24H du Mans

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Le Centenaire des 24H du Mans

Ca a commencé il y a 100 ans avec Chenard & Walker, puis continué avec d’autres marques et noms de légende. Comme Bentley, Bugatti, Ferrari, Porsche; Jacky Ickx, Henri Pescarolo, Tom Kristensen. Aujourd’hui, le centenaire des 24H du Mans célèbre la plus belle course du monde avec une édition d’anthologie.

 

L’édition la plus excitante…

…jusqu’ici, puisqu’une nouvelle ère débute avec l’introduction des Hypercars! L’époque des LMP1 qui fut marquée par les multiples victoires d’Audi, Porsche et Toyota est révolue. Ce dernier ayant eu le champ largement libre faute de concurrence sérieuse au cours des années. Il était temps de redonner de l’intérêt et du suspense à ce monument automobile que sont les 24H. De fait, la nouvelle réglementation semble faire des émules, avec de nombreux constructeurs qui ont répondu présent pour ce centenaire. Notons Ferrari (de retour, 50 ans après sa dernière participation), Porsche, Cadillac, Peugeot, Vanwall (sorti d’outre-tombe par ByKolles), Glickenhaus. Toyota remet évidemment son titre en jeu. Et dire que l’édition 2024 ajoutera BMW, Alpine et Lamborghini à la liste! Nous vivons très certainement la période la plus spéciale du sport automobile.

 

Les célébrations

Pour le centenaire des 24H du Mans, l’ACO s’est attelé à mettre les petits plats dans les grands. Dans une optique de partage au plus grand nombre, et de démonstration la plus fidèle possible, toutes les voitures vainqueures étaient présentes. Le musée des 24 heures a l’exceptionnel honneur de les accueillir pour un mois à partir du fameux week-end, toutes provenant de collections issues du monde entier. Elles ne sont pas restées statiques puisqu’en marge de la course, une parade fut organisée sur le circuit de la Sarthe. Pour le plus grand plaisir des spectateurs qui n’auront jamais vu une telle chose.

Personnellement, voir réunies la Ferrari 275P (1964), la GT40 MK2 (1966), la Porsche 917 K (1970), la Matra MS670B (1973), la Mazda 787B (1991), la Peugeot 905 (1992), qui possèdent à mon sens les meilleurs moteurs de course jamais produits, tout ça sur un même plateau, j’en tremblais. Quel son !

 

Et les gagnants sont…

… très certainement déjà les spectateurs, pour qui la présence des engagés cette année fut une bénédiction. L’organisation a eu l’autorisation de les faire venir en centre-ville pour une démonstration. Il a pu y avoir ainsi une caisse de résonance au coeur du Mans capable d’émouvoir les amateurs et les non-initiés curieux de voir de telles machines d’aussi près. Mention spéciale pour les invités du garage 56, qui fut une Nascar préparée par l’écurie Hendricks Racing, avec Jimmie Johnson et Jenson Button au volant, rien que ça. Sur la piste, choc des styles entre cette stock-car et les GTs et protos, vous pourrez l’imaginer.

Sur la piste, justement, Ferrari se sera montré le plus vaillant (et le plus tenace) pour remporter ce centenaire, avec la numéro 51. Dommage que ce ne fut pas la voiture soeur, la #50, pour célébrer leur retour dans la Sarthe un demi-siècle plus tard.

 

 

Need more fuel? Voir l’article de la Normandy Beach Race 2021.
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Guillaume Coolen
Photographe et designer

Basé à Paris, je travaille pour les secteurs automobile, horloger et aéronautique.
Passionné de mécanique à travers l’image, l’objet et la sensation.